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DOIT-ON ENCORE ÊTRE ENSEIGNE.E.S autrement que par la vie ?


A force d'écouter les enseignements je me pose sincèrement la question.


Que nous faut-il pour faire un "un pas vers Soi"

Un accompagnement que je propose.


Oui c'est d'un accompagnement dont nous avons besoin pas d'un enseignement.

Souvent lorsque j'écoute un enseignant sur le chemin de la quête de soi, une petite voix me susurre à l’oreille : « on en est encore là ? » « Oui : et alors ? » Rétorquais-je ! Mais comme j’écoute ma petite voix, je fouille, je cherche en moi d’où cela me vient.


Et je me rappelle la réaction que j’avais eu, concernant la notion de secret lorsque j’ai découvert les textes de sagesse. Je trouvais incroyable qu’un trésor pareil soit tenu secret. J’ai entendu ensuite et expérimenté que l’"on ne donne pas de la confiture aux cochons".

Entendez par là que cette connaissance n’est pas accessible à tous.

Mal transmise – entendez par là, à la mauvaise personne, au moment moment – elle peut avoir des répercussions dramatiques. Au risque de choquer ceux qui ne le savent pas encore, Hitler était un grand philosophe, adepte du yoga, il connaissait les lois de l’univers.


Dans une moindre mesure, en ayant moi-même fait l’expérience en transmettant mes découvertes aveuglément autour de moi et ayant eu le revers de médaille, je me suis ralliée à cette vérité. « On ne donne pas de confiture aux cochons. »

Or aujourd’hui il est de plus en plus facile d’y avoir accès..à la confiture...et à la connaissance aussi. Et c’est heureux.

Tout le monde, enseignants, astrologue et autres nous disent que le temps est révolu, tout a changé et nous aussi.

Que rien ne sera plus pareil. Cela aussi est heureux !!


Alors qu'en est-il de la connaissance ? Est-elle toujours la même ? Les lois de l'Univers changent-elles aussi ? De quelle peuvent-elles être transmises maintenant ?


Sommes nous tous à même d'apprécier la confiture à partir de maintenant ?

Personnellement je pars de ce principe :

nous sommes tous intrinsèquement emprunt de connaissance.

La vie, les évènements de notre vie – que nous avons choisi de vivre sur ce plan terrestre – sont là pour nous enseigner et lui permettre de se révéler.


En allant chercher les enseignements à l’extérieur ne sommes nous pas encore dans cette croyance que notre salut viendra du ciel ?


N’est-ce pas la vocation première des sages que de mettre en lumière, plutôt que d’enseigner ? Il est reconnu et important que certains ont la capacité de transmettre les lois universelles. Ici je mets en avant la différence qu’il y a entre « les enseigner » et les « mettre en lumière au regard du vécu de chacun ».


De part mon expérience, j'ai perçu que les textes de sagesse lus ou entendus ne prenaient sens qu'au regard de mon expérience, sinon cela demeurerait des concepts incompréhensibles et le mental s'activait pour chercher une solution, une compréhension.

Ce qui m’ a aidé dans ce processus est l’écoute du corps qui se laissait pétrir – verbe cher à Thierry VISSAC – par la vie. Lorsque j'ai accepté de revenir à la matière. Ce que nous sommes. Cessez de croire que nous sommes tout puissants et limités.


Mon mental n’arrêtant pas, lorsque j'ai pu prendre du recul, j’ai perçu qu'il était nourrit par les enseignements : il voulait décortiquer, discuter, remettre en question….est-ce ce que je fais là ? !! Dans un atelier d'Arouna Lipschizt j'ai découvert que cela pouvait être des séquelles mémorielles de la période de Moïse, le refus de la loi. Le refus d'autorité.

Peut-être. Là aussi : "et alors ?"


N'est ce pas l'élan du coeur qui me fait écrire ces mots ? C'est ce que je ressens.


Cela s’écrit à travers moi, je ne réfléchis pas. Même si je me relirais qu’en même un peu avant de publier !! mais juste pour la syntaxe, la forme, pas le fond !


Je ne doute pas que d'apprendre que je suis encore sous les traumatisme d'il y a des millénaires (car je crois en la mémoire cellulaire) m'amène ici. Et n'est ce pas cela l'enseignement ? Dois-je me taire...ne pas écrire ? Rester comme le dit Arouna dans l'air du poisson, muette comme une carpe.


Forcément me viennent à l’esprit les vœux de silence de certains grands sages dont "mon" maître : RAMANA MAHARSHI.

Ne ferions nous pas mieux de nous taire en effet ?

Qu'est ce que cela m'apporte de savoir que je suis soumise à ces tendances. Ne se transforment-elles pas d'elles même dans l'air du verseau ?


J’avoue que j’ai une préférence pour la transmission silencieuse qui se passe de mots.

Mais je dois aussi reconnaître que l’absence d’échanges, de communication dans mon quotidien m’a amené à percevoir l’importance de communiquer oralement.